Faire son temps. Usages publics du passé dans les francophonies nord-américaines

Faire son temps. Usages publics du passé dans les francophonies nord-américaines

Discipline: Histoire
Parution: 28 mai 2018
Dans les francophonies nord-américaines comme ailleurs, faire son temps n’est pas un geste de soumission. Il constitue un acte de résistance contre un ordre imposé par d’autres.

Description

Commémorer les individus et les événements du passé collectif, participer aux activités d’une société historique, œuvrer dans le monde de l’édition, visiter les collections patrimoniales d’un musée, constituer sa généalogie, lire et écrire un roman historique, s’adonner à un jeu vidéo ou régler un litige ancien devant les tribunaux : toutes ces pratiques relèvent des usages publics du passé, qui composent un domaine sensible de la vie en commun. Pour qu’ils puissent faire Cité, les membres de toute communauté doivent insérer cette dernière dans le temps. Les membres des francophonies nord-américaines en Acadie, au Québec, en Ontario français, dans les Prairies, en Nouvelle-Angleterre ou ailleurs aux États-Unis, ne dépareillent pas en se situant aussi dans le temps. Leurs usages publics du passé cherchent à instituer une société, établir une filiation, énoncer une référence, constituer un imaginaire, régler des conflits. Pour faire communauté, les francophones nord-américains font alors leur temps.



Faire son temps dans les francophonies nord-américaines regroupe une multitude de pratiques individuelles et communautaires. De ces manifestations offrant une perspective kaléidoscopique, le présent recueil en présente quinze études de cas et témoignages sur des usages spécifiques du passé. Provenant d’horizons disciplinaires variés, de l’histoire à la sociologie en passant par le droit, l’ethnologie, la linguistique, la littérature, l’édition et le jeu vidéo, ces études et témoignages explorent les manières de faire des francophones en Amérique du Nord, dans leur aménagement d’un espace communautaire où le passé, le présent et l’avenir constituent des enjeux cruciaux.



Avec la collaboration de
Gérard Bouchard, Valérie Bouchard, Caroline-Isabelle Caron, Karim Chahine, Marie-Frédérique Desbiens, Serge Dupuis, Pierre Foucher, Sophie Imbeault, Louise Lainesse, Félix LeBlanc-Savoie, Cynthia Marmen, Julien Massicotte, Martin Pâquet, Marie-Pier Picard, Jean-Vincent Roy et Joseph Yvon Thériault.

À propos de ce livre

Dans les médias

Compte rendu de Gregory Kennedy, Minorités linguistiques et société, no 13, 2020.

Revenir en haut