Marcel Baril. Figure énigmatique de l’art québécois

Parution: 29 novembre 2002
  • Nb. de pages:
    304

Description

•Format 23,5 x 29,8 cm
•Couverture rigide entoilée sous jaquette couleurs
•Plus de 250 illustrations dont 150 reproductions couleurs

Cet ouvrage, signé d'une préface de Lise Bissonnette, présidente-directrice générale de la Bibliothèque nationale du Québec, invite le lecteur à la découverte de Marcel Baril et de son œuvre élaborée dans le secret mais non à l'abri de la houle de son temps. Seul dans son refuge parisien, pendant près de cinquante ans, à la fois proche et loin des bruits du monde, Marcel Baril est parvenu à créer un univers, son univers, auquel on peut accéder en se laissant aller à la magie de ses œuvres.
Pour capter toute la saveur et toute la complexité de cet univers, les auteurs l'ont exploré sous trois angles particuliers qui rendent compte des différentes facettes du peintre.

Tout d'abord, à travers une longue entrevue, Philippe Baylaucq, cinéaste, propose une rencontre personnelle avec Marcel Baril qui se livre ici sans détours. Celui qui s'est volontairement maintenu à l'écart de toutes les agitations culturelles de son temps nous révèle les raisons de son demi-retrait du monde.

Ensuite, le professeur et historien d'art David Karel de l'Université Laval se propose de situer l'œuvre barilien vis-à-vis d'un large spectre des manières de peindre de la première moitié du vingtième siècle. Ce vaste survol permet au lecteur d'apprécier une peinture à la fois profondément ancrée dans le pays d'origine et sensible aux courants internationaux propres à une époque encore mal nommée.

Finalement, Philippe Dubé, ethnohistorien et professeur de muséologie à l'Université Laval, tente par une approche biographique de révéler le peintre-chroniqueur qu'a été Marcel Baril. En effet, il a commencé à s'exercer dès son plus jeune âge au métier de journaliste-caricaturiste dans son village natal, Warwick, en créant un petit journal intitulé La Nature. Il a poursuivi cet exercice sa vie durant à l'aide d'une écriture figurative qu'il cherchait encore à perfectionner peu avant son décès survenu à Paris le 13 février 1999.
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