La "Vieille logique" des Communia version parisienne du pseudo-Robert Grosseteste

La "Vieille logique" des Communia version parisienne du pseudo-Robert Grosseteste

Parution: 10 septembre 2019
Le manuscrit 1617 est singulier parce qu'il est encore considéré aujourd’hui comme « d’une suprême importance pour l’histoire de la logique au XIIIe siècle ».

Description

Ce livre fournit — avec présentation, annotation, appendices, bibliographie et index — l’édition critique et la traduction française de la, jusqu’ici inédite, Vieille Logique (Vetus Logica) tout uniment intitulée Points communs de logique (Communia logice) dans le manuscrit 16617 du fonds latin de la Bibliothèque nationale de France à Paris — l’appellation Pseudo-Robert Grosseteste étant tirée d’une attribution (fautive) d’un second manuscrit, salmantin : voir, dans la même collection, Les philosophies morale et naturelle.

Le manuscrit 16617 est singulier parce que, encore considéré aujourd’hui comme « d’une suprême importance pour l’histoire de la logique au XIIIe siècle », il a été originellement conçu et constitué comme document relatif au
trivium (logique, grammaire, rhétorique) par Pierre de Limoges, un des premiers socié- taires du Collège de Sorbonne (maître ès arts au moins dès les années 1260), et légué par lui (†1306) à cette illustre institution, où — déjà en accord avec la perspective prévalant toujours aujourd’hui — ce document fut enchaîné sans dou- te pendant plus d’un siècle « inter libri logicales » dans la Grande bibliothèque, c’est-à-dire en tant que livre de référence pour la logique dans la Libraria communis.

Ces
Communia logice sur la « Vieille Logique », qui s’ouvrent par un débat sur la nécessité de cette dernière, constituent un riche texte didascalique en forme de polycommentaire questionné — sur l’Introduction de Porphyre, les Catégories et le De l’interprétation d’Aristote, l’Anonyme Six principes, les Différences topiques et le Livre des divisions de Boèce — à rapprocher de la production artienne de Pierre d’Auvergne (recteur de l’Université de Paris en 1275), devenu lui aussi sociétaire du Collège de Sorbonne.

Pour compléter ce cycle de publications originales d’une précieuse archive didactique de la deuxième moitié du XIIIe siècle, d’autres volumes suivront.

À propos de ce livre

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