Le mouvement noir au Brésil, 2000-2010

Parution: 16 octobre 2014
  • Nb. de pages:
    390
Pour la première fois en français, on dresse un panorama complexe et approfondi du mouvement noir brésilien, de son originalité, de ses ramifications, de ses réalisations et de ses espoirs.

Description

Médaille Luc-Lacourcière 2016

Le mouvement noir contemporain du Brésil est présenté sous de multiples angles. Trouvant racine dans les vieilles révoltes d’esclaves de l’époque coloniale et dans la presse noire de la Première République, il se forme et se reforme sous de multiples figures lors des deux dictatures qui ont marqué le Brésil au XXe siècle. Le mouvement noir prend une forme singulière dans les années 1970-1980, en écho au mouvement des droits civils aux États-Unis. Il se déploie de manière réticulaire avec l’avènement de l’ère des actions affirmatives sous le gouvernement du Parti des travailleurs (PT). Ce livre permet de lire les multiples facettes les plus actuelles de ce mouvement, depuis des actions dans les champs de la culture, du politique, des arts, de la religion, associant des acteurs très diversifiés. L’étude du mouvement est traversée par une question centrale : comment se déploie l’idée de réparation eu égard aux torts passés de l’esclavage au sein du mouvement noir aujourd’hui ? Qu’en est-il de l’idée de réparation au Brésil et dans un tel mouvement ? Comment la profondeur de l’histoire informe-t-elle les actions dites favorables aux Afro-Brésiliens ? La part accordée aux actions symboliques et culturelles et à leur articulation aux politiques d’actions affirmatives apparaît centrale dans l’analyse proposée. Enfin, pour la première fois en français, on dresse un panorama complexe et approfondi du mouvement noir brésilien, de son originalité, de ses ramifications, de ses réalisations et de ses espoirs.
Francine Saillant a reçu la médaille Luc-Lacourcière 2016 pour cet ouvrage: «Le jury salue le caractère novateur du thème de son ouvrage ainsi que la variété des formes de réparations étudiées. Il souligne également l’envergure et la rigueur de la recherche historique et ethnographique. L’argumentation est convaincante, car bien appuyée sur les sources de l’étude. L’analyse est fine et nuancée et le texte, très fluide», précise le président du jury de cette année, Laurier Turgeon, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique.

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