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Après avoir prouvé la scientificité de la grammaire, l’auteur y entreprend l’étude succincte de l’orthographe et traite ensuite longuement de chaque partie du discours.
Les
Communia super totam gramaticam
, un commentaire questionné inédit sur l’ensemble des
Institutions grammaticales
de Priscien (VI
e
siècle) et une partie du livre III de l’
Ars maior
de Donat (IV
e
siècle), appartiennent à ce paradigme de la grammaire philosophique qui est apparu en Europe à la fin du XII
e
siècle et qui, à la faveur de la découverte du tout Aristote, fleurit au long du XIII
e
siècle. Cette collection de questions est contenue – en deux rédactions bien distinctes – dans les manuscrits 16617 du fonds latin de la BnF où elle côtoie des
Communia
sur la Vieille logique et 1986 de la BHG de l’Université de Salamanque où elle est intégrée dans une vaste somme de
Communia
sur la
Logica Vetus
et
Nova
et sur les philosophies morale et naturelle. Elle est l’œuvre d’un maître ès arts anonyme confondu à tort avec Robert Grosseteste dans le codex de Salamanque.
Après avoir prouvé la scientificité de la grammaire, l’auteur y entreprend l’étude succincte de l’orthographe et traite ensuite longuement de chaque partie du discours dans l’ordre priscianien en déployant une sémantique dont la richesse témoigne de l’éclectisme intellectuel typique de la Faculté des arts médiévale. Les définitions derrière chaque partie du discours et l’interprétation que le grammairien philosophe en fait reflètent les propriétés du réel ou les grands principes qui régissent la nature des choses auxquelles renvoient les catégories de mots admises. Ainsi, soucieux de pousser plus loin l’effort stoïcien de Priscien (héritier lui d’Apollonius Dyscole) et profitant entre autres de la réception de la
Physique
et des innovations logiques et théologiques des siècles précédents, le réflexe médiéval – péremptoire en ce qui concerne notre texte – a été d’approcher les définitions des classes de mots grammaticales et leurs accidents dans une perspective hylémorphique et physique aristotélicienne, parfois néo-platonicienne. Ces principes universels de quiddité, que l’on appelle alors des « modes de signifier généraux », servent de fondement à l’étude de la syntaxe qui clôt la partie du commentaire sur Priscien.
Les
Communia super totam gramaticam
sont édités ici dans leurs deux rédactions et traduits intégralement pour la première fois.
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