Signaux faibles s’articule autour des concepts d’itinérance et de récit spéculatif. Réalisée à l’intérieur d’un camion/caméra-obscura, la série de vingt-quatre sténopés prise lors d’une traversée du Canada en 2014, propose une histoire très différente de celle qui avait conclu initialement ce voyage. Ainsi, en laissant reposer ces images pendant quelques années, et en se distanciant de leur contenu, apparaissent certains détails qui présagent un autre type de chronique. Les temps et les lieux étant désormais suspendus, le récit se projette désormais aux limites du présent et d'un futur probable grâce au texte de Simon Harel.