
Les traces du passé colonial : une perturbation de l’harmonie sociale chez les Nunavimmiut
- Préfacier :
- Collection:
-
Nb. de pages:
232
« On trouvera dans cet ouvrage l’aboutissement de recherches documentaires approfondies sur les rapports entre le droit criminel canadien [...] et son imposition aux peuples autochtones comme outil du colonialisme d’établissement. On y trouvera aussi une réflexion sur la coexistence des ordres juridiques autochtones et étatiques et le respect, la protection et la mise en œuvre de l’autodétermination inuit. »– Préface de Geneviève Motard
Description
Au nord du 55e parallèle, sur le territoire ancestral du peuple Inuit, existe un système de gestion des conflits enraciné dans leurs traditions et leurs coutumes depuis des temps immémoriaux.
Cette manifestation du droit à l’autodétermination dans la régulation sociale s’est vue ostracisée par la colonisation et l’imposition d’un système de justice étranger. Les effets de cet assujettissement par le droit perdurent à ce jour, bien que le droit inuit demeure bien vivant.
Un paysage juridique singulier se dessine alors au Nunavik où coexistent les ordres juridiques inuit et étatique. Le présent ouvrage dresse un portrait de ces ordres et de ces cultures juridiques, selon les principes, les valeurs, les normes, les intervenants et les mécanismes qui leur sont propres, exposant ainsi le fossé qui les sépare.
L’expérience du dernier demi-siècle d’une justice étatique adaptée cumule les constats d’échec.
Un regard sur les adaptations culturelles et les accommodements apportés au fil du temps, particulièrement en matière de justice criminelle et pénale, témoigne d’un pansement temporaire à un problème structurel et systémique. La violation du droit à l’autodétermination du peuple Inuit sur son territoire ancestral ne s’en voit qu’accentuée.
Le présent ouvrage poursuit l’objectif d’accroître le dialogue social, de faciliter la diffusion de l’information et de soutenir la réflexion des Inuit, tout en sensibilisant les acteurs œuvrant au Nunavik et en contexte autochtone. Il appelle surtout à l’adoption d’une posture consciente et sensible aux dynamiques du colonialisme, en rappelant l’importance d’une approche centrée sur le respect des traditions et des coutumes du peuple Inuit.
Ultimement, il se veut aussi un rappel que la gestion des conflits et la justice, par et pour les peuples autochtones sur leurs territoires ancestraux, s’ancrent fermement dans le droit à l’autodétermination, bafoué depuis de trop nombreuses années.
Cette manifestation du droit à l’autodétermination dans la régulation sociale s’est vue ostracisée par la colonisation et l’imposition d’un système de justice étranger. Les effets de cet assujettissement par le droit perdurent à ce jour, bien que le droit inuit demeure bien vivant.
Un paysage juridique singulier se dessine alors au Nunavik où coexistent les ordres juridiques inuit et étatique. Le présent ouvrage dresse un portrait de ces ordres et de ces cultures juridiques, selon les principes, les valeurs, les normes, les intervenants et les mécanismes qui leur sont propres, exposant ainsi le fossé qui les sépare.
L’expérience du dernier demi-siècle d’une justice étatique adaptée cumule les constats d’échec.
Un regard sur les adaptations culturelles et les accommodements apportés au fil du temps, particulièrement en matière de justice criminelle et pénale, témoigne d’un pansement temporaire à un problème structurel et systémique. La violation du droit à l’autodétermination du peuple Inuit sur son territoire ancestral ne s’en voit qu’accentuée.
Le présent ouvrage poursuit l’objectif d’accroître le dialogue social, de faciliter la diffusion de l’information et de soutenir la réflexion des Inuit, tout en sensibilisant les acteurs œuvrant au Nunavik et en contexte autochtone. Il appelle surtout à l’adoption d’une posture consciente et sensible aux dynamiques du colonialisme, en rappelant l’importance d’une approche centrée sur le respect des traditions et des coutumes du peuple Inuit.
Ultimement, il se veut aussi un rappel que la gestion des conflits et la justice, par et pour les peuples autochtones sur leurs territoires ancestraux, s’ancrent fermement dans le droit à l’autodétermination, bafoué depuis de trop nombreuses années.
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