Dans un monde post-national

Dans un monde post-national

Parution: 30 juillet 2009
  • Collection:
  • Nb. de pages:
    181
Dans le cadre d’un monde post-national, toutes les formes de vie (toutes les attentes, penchants et buts) ne peuvent pas être poursuivies: on doit aspirer uniquement aux formes de vie dont les droits sont compossibles. Ouvrage de philosophie du droit pour les spécialistes de la question, doctorants et professeurs d’université.

Description

Le parcours accompli par l’État moderne est très significatif. Il est passé de la souveraineté princière (concédant aux particuliers un bagage essentiel de liberté subjective) à la souveraineté populaire (grâce à laquelle les droits du sujet se transforment en droit de l’homme et du citoyen) et ainsi de la crainte (qui caractérise le sujet) à la sécurité (qui distingue le citoyen), et aussi de la sécurité à la mobilisation politique des citoyens dans l’État de droit démocratique.
Si on considère le droit cosmopolitique (toujours à la lumière du va-et-vient
droit des gens-droit cosmopolitique) on peut observer que le cœur éteint de l’inerte cosmopolite n’est un hospice pour personne, et même un sauvage, le généreux sauvage de Herder, a place dans sa pauvre cabane pour tout étranger comme son frère.
Dans le cadre d’un monde post-national, toutes les formes de vie (toutes les attentes, penchants et buts) ne peuvent pas être poursuivies : on doit aspirer uniquement aux formes de vie dont les droits son
t compossibles. C’est au nom de la compossibilité que les revendications avancées par toutes les formes (choix) de vie doivent être jugées, qu’il s’agisse de revendications partagées, de revendications respectées, de revendications tolérées ou de revendications prohibées.
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