Yvon Gauthier

Notice biographique

Né à Drummondville (Québec) en 1941, Yvon Gauthier a obtenu une maîtrise en philosophie à l’Université de Montréal en 1962 et il a étudié à l’Université de Heidelberg sous la direction du professeur Hans-Georg Gadamer de 1964 à 1966 (Dr.phil. 1966). Il a été attaché de recherche en mathématiques à l’Université de la Californie à Berkeley en 1972 et à l’Université de Léningrad (LOMI, 1986). Il a enseigné au Séminaire de Saint-Hyacinthe (1962-1963), à l’Université de Sudbury (1966-1972) et à l’Université de Toronto (1972-1973), puis à l’Université de Montréal (1973). Il est professeur titulaire à l’Université de Montréal depuis 1976.
Yvon Gauthier donne des cours de premier cycle en
Épistémologie des sciences exactes, Épistémologie des sciences sociales et une Introduction à la lecture de Hegel. Il assure la direction de deux séminaires bisannuels sur les Fondements des mathématiques et les Fondements de la physique.

Dirige la collection

Logique de la science

Cette collection accueillera des ouvrages consacrés à la logique et à la philosophie des sciences entendues dans leur sens formel. La logique de la science, un titre emprunté au philosophe américain C.S. Peirce, rend compte de la logique interne du savoir qui peut se décliner en plusieurs versions et il est légitime de parler de logiques au pluriel comme on parle de sciences au pluriel. L’éventail des recherches pourra s’ouvrir pour inviter des analyses portant sur l’intersection et l’héritage commun des traditions philosophiques et scientifiques. Enfin, les travaux d’épistémologie générale ou historique dans les sciences sociales et humaines ne sauraient être exclus dans cet esprit d’ouverture qui doit caractériser l’idée d’une logique interne du discours scientifique. Si le principe de tolérance invoqué par le logicien et philosophe des sciences R. Carnap doit présider à une telle entreprise, c’est pour mieux assurer le rôle de la philosophie comme vigile du savoir.
Le symbole utilisé pour représenter la collection signifie la quantification « effinie » ou illimitée de la logique arithmétique et il est tiré de l’idéogramme pour « wang », roi en langue chinoise.

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