Puissance Nord : territoire, identité et culture de l’hydroélectricité au Québec

Puissance Nord : territoire, identité et culture de l’hydroélectricité au Québec

Discipline: Géographie
Parution: 24 février 2015
Dans les années 1970, Hydro-Québec déclarait : « On est Hydro-Québécois. » Le slogan de la campagne publicitaire symbolisait les liens étroits qui s’étaient établis entre le développement hydroélectrique dans le nord du Québec et les aspirations nationales des Canadiens français. Caroline Desbiens s’intéresse à la première phase du projet hydroélectrique de la Baie-James et explore comment la culture de l’hydroélectricité a entraîné la marginalisation des territoires autochtones en manipulant le paysage matériel du Nord québécois.

Description


« À une époque où la société tente de trouver un équilibre entre sécurité économique et bien-être environnemental et doit relever les divers défis posés par les injustices sociales et environnementales, il est peut-être plus important encore qu’avant de bien comprendre les implications considérables des représentations populaires du Nord. Puissance Nord peut contribuer à cette compréhension. » - Tiré de la préface de Graeme Wynn

« 
Puissance Nord offre, fort à propos, une réinterprétation de la relation qu’entretient le Québec avec son Nord. Caroline Desbiens propose en effet une critique approfondie des récits héroïques et nationalistes qui accompagnaient les premiers projets de la Baie-James et soutient de manière convaincante l’idée selon laquelle le développement était à la fois un aspect de l’État technocratique moderne et un héritage troublant du colonialisme au Québec. Cette géographie historique opportune est directement en lien avec cet héritage ainsi qu’avec la rhétorique politique actuelle au sujet du Nord. »
– Hans M. Carlson, auteur de
Home is the Hunter: The James Bay Cree and Their Land

Dans les années 1970, Hydro-Québec déclarait : « On est Hydro-Québécois. » Le slogan de la campagne publicitaire symbolisait les liens étroits qui s’étaient établis entre le développement hydroélectrique dans le nord du Québec et les aspirations nationales des Canadiens français. Caroline Desbiens s’intéresse à la première phase du projet hydroélectrique de la Baie-James et explore comment la culture de l’hydroélectricité a entraîné la marginalisation des territoires autochtones en manipulant le paysage matériel du Nord québécois. Elle conclut en affirmant qu’un développement réellement durable des ressources exige que tous les acteurs s’assoient à la table des négociations pour partager leurs histoires culturelles et leurs visions de la nature, du Nord et de la nation.



De la même collection

Suggestions de lecture

Revenir en haut