La terre qui pousse. L’ethnobotanique innue d’Ekuanitshit

La terre qui pousse. L’ethnobotanique innue d’Ekuanitshit

Parution: 27 novembre 2014
Cette étude sur la science botanique innue, effectuée auprès des membres de la communauté d'Ekuanitshit, ou Mingan, de la Côte-Nord, répond à deux objectifs : élargir notre connaissance de ce peuple amérindien, mais également renouveler notre propre point de vue de la flore nordique en adoptant la perspective autochtone.

Description

Les Innus ou Montagnais ont, de tout temps, été associés à la forêt boréale du nord‑est du Canada, et la cueillette des végétaux a toujours joué un rôle économique et culturel très important au sein de leur société. Cette étude sur la science botanique innue, effectuée auprès des membres de la communauté d'Ekuanitshit, ou Mingan, de la Côte-Nord, répond à deux objectifs : élargir notre connaissance de ce peuple amérindien, mais également renouveler notre propre point de vue de la flore nordique en adoptant la perspective autochtone.
Le savoir botanique innu comprend des concepts relatifs à la vie des plantes, un système de classification et de nomenclature (cent trente‑sept termes), des modes d'identification et des utilisations techniques, médicales, alimentaires et rituelles. Les plantes sont elles‑mêmes réparties en deux domaines distincts, les végétaux à racines et les végétaux sans racines (« la terre qui pousse »), qui comprennent, chacun, plusieurs divisions, dont les arbres, les arbustes, les petits arbustes, les plantes herbacées et les mousses principalement. Le système de représentation innu des végétaux repose sur une structure de relations qui fonctionne à partir des parties de plantes, comme le bois, l'écorce, les fruits et les feuilles, et d'un discours détaillé sur l'utilisation, ce qui vient expliquer, en définitive, la formation même des classes de plantes et la nomenclature. Les Innus et leurs plantes apparaîtront dorénavant comme un ensemble global d'interactions, témoin d'une intégration originale de l'être humain dans son milieu.
"Ce livre est une oeuvre de profonde érudition, basée sur des enquêtes exemplaires et qui fait ressortir les liens entre langue, culture et territoire" Marcel Bénéteau, Université de Sudbury, Rabaska (vol. 14, 2016, pp. 236-239)
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Daniel Clément se penche sur « la science innue » et sur « le savoir botanique innu ». À ce sujet, les données récoltées sont impressionnantes tout comme le travail de description du système classificatoire qui est proposé dans l’ouvrage." Laurence Hamel-Charest, RECHERCHES AMÉRINDIENNES AU QUÉBEC, XLV, NOS 2-3, 2015

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