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Cet ouvrage examine les parts sombres de l’humour, sans cependant en négliger la puissance critique. Composé de réflexions théoriques et d’études de cas, il a pour but de rendre plus perceptibles ces liens qui unissent humour et violence, qu’on peine encore aujourd’hui à discerner.
L’humour coïncide d’ordinaire avec les champs de significations de la gaieté, du divertissement, de la liberté et de la cohésion sociale. Sous ce vernis candide et conciliateur, l’humour est pourtant loin d’être une activité humaine dénuée de violence. Alors que certaines productions humoristiques (plaisanteries quotidiennes,
stand-up
, films, etc.) portent avec elles une violence aisément (re)connaissable, d’autres en couvent une qui se révèle être beaucoup plus subtile, qu’on peine à discerner. Le racisme, l’homophobie, le sexisme, la misogynie, la transphobie et le dédain des classes populaires sont encore largement banalisés. L’imperceptibilité de cette violence liée aux systèmes de domination est parfois telle qu’elle (pré)dispose certains groupes à en user, (re)produisant par cela les conditions de leur propre marginalisation. Ce phénomène, Pierre Bourdieu l’a nommé « violence symbolique ». En adoptant cette notion comme outil de travail, et en la revisitant, ce collectif examine les parts sombres de l’humour, sans cependant en négliger la puissance critique. Composé de réflexions théoriques et d’études de cas, cet ouvrage a pour but de rendre plus perceptibles ces liens qui unissent humour et violence, qu’on peine encore aujourd’hui à discerner.
Dans les médias
Lectures d'octobre, Actualités UQAM, 13 octobre 2020..
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