Ceci est une alerte:

Horaire des Fêtes | Nos bureaux seront fermés du 22 décembre 2025 au 2 janvier 2026 | Commandes en ligne | Les livres commandés au plus tard le 8 décembre 2025 seront livrés avant Noël; les livres commandés à partir du 9 décembre 2025 seront livrés à partir de la mi-janvier 2026 | Toute l’équipe des Presses de l’Université Laval vous souhaite un heureux temps des Fêtes et vous offre ses meilleurs vœux pour la nouvelle année!


Martinique, Guadeloupe, Amériques. Des marrons, du gouffre et de la Relation

Martinique, Guadeloupe, Amériques. Des marrons, du gouffre et de la Relation

Parution: 06 mai 2019
Voici une exploration de l’univers antillais qui, tout en étant approfondie, cède de plus en plus la place aux Amériques comme espace de référence.

Description

À travers l’œuvre de trois écrivains des îles antillaises de la Martinique et la Guadeloupe, Corina Crainic dresse ici un portrait saisissant et mouvant de l’identité de ses habitants. C’est principalement la figure des marrons, ces esclaves fuyant la plantation pour la liberté dans la forêt, qui signe la trace de ces récits. L’identité des Martiniquais et des Guadeloupéens est particulièrement complexe. Elle a oscillé entre une origine africaine dont l’expérience coloniale a oblitéré la filiation, une intégration à la France d’outre-mer jamais complètement consentie, et une insertion socioéconomique sur un territoire qui suinte encore la douleur de l’esclavage.

S’éloignant des figures de la négritude, comme de celles de la créolité, le marron, le seul véritable héros antillais décrit dans ces travaux d’écrivains récents, s’ouvre sur l’américanité. Une américanité qui prend ses distances face à l’appartenance et au sens pour une identité de relations à l’autre, une identité du recommencement. L’acceptation de l’appartenance au continent n’est pas pour autant dénuée de troubles identitaires et de violences propres à ces lieux de liberté et de commencement.

Le lecteur québécois trouvera dans cet ouvrage des complicités identitaires certaines. Déjà, au cours des années 1960, les œuvres de Frantz Fanon sur la décolonisation et d’Aimé Césaire sur la négritude avaient nourri nos imaginaires. Les écrits de Simone Schwarz-Bart, Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau, lus à l’aune de l’américanité, ne sont pas sans faire écho à nos propres débats sur notre appartenance continentale.

À propos de ce livre

Dans les médias

Compte rendu de Julien Desrochers, Revue de l’Université de Moncton, vol. 49, no 2, 2018.

Suggestions de lecture

Revenir en haut