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Production du savoir et construction sociale. L'ethnologie en Haïti

Production du savoir et construction sociale. L'ethnologie en Haïti

Parution: 24 septembre 2014
Ce collectif résulte de l’une des premières rencontres instauratrices du laboratoire LADIREP (langues-discours-représentations), centre de recherche de l’Université d’État d’Haïti (UEH) implanté à la Faculté d’ethnologie (FE). Il ouvre le chantier de l’histoire de l’ethnologie en et sur Haïti en examinant la nature du savoir ethnologique et ses relations avec la construction sociale. Le tournant ethnologique est analysé avec la mise au jour de nouvelles données factuelles, une remise en perspective des généalogies intellectuelles et de l'interprétation de certaines œuvres. Les répercussions du basculement survenu sont ensuite réévaluées à travers l’étude de formes d'appropriation sociale et esthétique, de postérité politique et institutionnelle. Puis, des comparaisons donnent à apprécier des convergences dans la démarche d'auteurs haïtiens et brésiliens de la première moitié du xxe siècle, dans les préoccupations actuelles relatives au positionnement du chercheur face à des revendications mémorielles. Enfin, une synthèse des principales orientations théoriques des études des « Amériques noires », qui élargit l'horizon de l’évaluation comparative, est confrontée aux nouvelles voies envisagées.

Description

Ce collectif résulte de l’une des premières rencontres instauratrices du laboratoire LADIREP (langues-discours-représentations), centre de recherche de l’Université d’État d’Haïti (UEH) implanté à la Faculté d’ethnologie (FE). Il ouvre le chantier de l’histoire de l’ethnologie en et sur Haïti en examinant la nature du savoir ethnologique et ses relations avec la construction sociale. Le tournant ethnologique est analysé avec la mise au jour de nouvelles données factuelles, une remise en perspective des généalogies intellectuelles et de l'interprétation de certaines œuvres. Les répercussions du basculement survenu sont ensuite réévaluées à travers l’étude de formes d'appropriation sociale et esthétique, de postérité politique et institutionnelle. Puis, des comparaisons donnent à apprécier des convergences dans la démarche d'auteurs haïtiens et brésiliens de la première moitié du xxe siècle, dans les préoccupations actuelles relatives au positionnement du chercheur face à des revendications mémorielles. Enfin, une synthèse des principales orientations théoriques des études des « Amériques noires », qui élargit l'horizon de l’évaluation comparative, est confrontée aux nouvelles voies envisagées.

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