La présence d'un passé de violences. Mémoires et identités autochtones dans le Guatemala de l’après-génocide

La présence d'un passé de violences. Mémoires et identités autochtones dans le Guatemala de l’après-génocide

Parution: 07 novembre 2014
  • Collection:
  • Nb. de pages:
    362
Le 10 mai 2013, devant la salle comble d’un tribunal de Guatemala Ciudad, la juge Jazmín Barrios reconnaissait l’ancien général José Efraín Ríos Montt coupable de crime de génocide et de crimes contre l’humanité.
Grâce à une analyse fine des tensions qui se jouent entre l’imaginaire politique de défenseurs des droits humains, et celui de paysans mayas n’ayant jamais connu d’État de droit, il identifie les obstacles à la démocratisation de sociétés qui non seulement émergent de guerres, mais aussi d’histoires longues de marginalisation économique et de domination politique.

Description

Le 10 mai 2013, devant la salle comble d’un tribunal de Guatemala Ciudad, la juge Jazmín Barrios reconnaissait l’ancien général José Efraín Ríos Montt coupable de crime de génocide et de crimes contre l’humanité. Ce livre met en lumière les limites de tels projets dits de « justice transitionnelle » à partir d’une « double ethnographie », soit une longue enquête de terrain qui fut menée à la fois au sein des associations qui ont entamé la poursuite contre Montt et auprès de survivants du conflit armé guatémaltèque (1960-1996) qui ont participé à celle-ci. Grâce à une analyse fine des tensions qui se jouent entre l’imaginaire politique de défenseurs des droits humains et celui de paysans mayas n’ayant jamais connu, et ne connaissant toujours pas, d’État de droit, il décrit les obstacles à la démocratisation de sociétés qui émergent non seulement de guerres, mais aussi d’histoires longues de marginalisation économique et de domination politique.

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