Libéralisation commerciale et pauvreté en Afrique

Disciplines: Sociologie, Économie
Parution: 25 mai 2010
Bien que le principal argument des partisans de la libéralisation commerciale soit les gains de bien-être, à l’échange, ceux-ci reconnaissent qu’il y a des gagnants et des perdants. Quelles sont les origines des divergences d’opinion sur la libéralisation commerciale dans les pays d’Afrique? Peut-on en tirer des leçons pour assurer que les pauvres bénéficient de ces échanges dans tous les pays?

Description

Bien que le principal argument des partisans de la libéralisation commerciale soit les gains de bien-être, à l’échange, ceux-ci reconnaissent qu’il y a des gagnants et des perdants. Face à ce constat, la problématique de la répartition des gains de l’échange dans les pays en développement, où les richesses sont déjà très inégalement distribuées, est désormais au centre du débat.

Plusieurs études récentes concluent que dans certains pays, une libéralisation des échanges pourrait être bénéfique aux plus démunis, en permettant la réduction des inégalités entre riches et pauvres. Dans d’autres pays, les résultats sont plutôt défavorables et indiquent qu’une libéralisation contribuerait à creuser les écarts entre les différentes couches sociales. Les pauvres étant généralement dépourvus de moyens et de capacités leur permettant de saisir les nouvelles opportunités offertes par le marché, certaines études proposent que des mesures d’incitation soient mises en place afin d’aider les pauvres à mieux participer aux gains de l’échange. Cette divergence de résultats suscite des interrogations : Quelles sont les origines de ces divergences ? Peut-on en tirer des leçons pour assurer que les pauvres bénéficient de ces échanges dans tous les pays ?

Dans cet ouvrage, des équipes de chercheurs mettent en application les avancées en matière de recherche sur les impacts distributifs de la libéralisation commerciale tout en tenant compte de la diversité et de la spécificité des économies africaines.

Ce livre intéressera les décideurs politiques africains, les professionnels et les organisations de la société civile africaine, le personnel des organismes internationaux et les particuliers intéressés par la problématique de la libéralisation du commerce extérieur en Afrique
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