

Selon la critique hégélienne du premier romantisme allemand, le verbe du sujet ironique pose un monde qui non seulement exclut toute possibilité de vérité objective mais représente une atteinte barbare face à l'intégrité tout athénienne du système philosophique.
Que cette critique se renforce dans les écrits hégéliens tardifs, plus de vingt ans après la disparition du cercle romantique d'Iéna, cela laisse entendre qu'à la différence de toute autre pensée « passée » qu'il vise, Hegel n'arrive pas à venir à bout de la tendance ironique, qu'elle se laisse difficilement assimiler par l'Aufheben philosophique, et qu'il se voit, dans les dernières années de sa vie, confronté à un monde radicalement opposé à celui de sa Science.
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