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Exil et culture. Génocide ethnique, fractures, deuil et reconstruction identitaire

Exil et culture. Génocide ethnique, fractures, deuil et reconstruction identitaire

Parution: 30 avril 2009
Étude des rapports qu’entretiennent l’exil et la culture dans la conjoncture tragique des génocides ethniques, des fractures individuelles et collectives qu’ils provoquent massivement dans la personnalité même des victimes et la nécessité impérieuse d’une reconstruction identitaire des survivants à travers ce que l’auteur a appelé le « deuil culturel » pendant leur processus d’intégration dans leurs nouvelles sociétés d’accueil.

Description

Préface de Denys Delâge
Ce livre étudie les rapports qu’entretiennent l’exil et la culture dans la conjoncture tragique des génocides ethniques, des fractures individuelles et collectives qu’ils provoquent massivement dans la personnalité même des victimes et la nécessité impérieuse d’une reconstruction identitaire des survivants à travers ce que l’auteur a appelé le « deuil culturel » pendant leur processus d’intégration dans leurs nouvelles sociétés d’accueil.
L’expérience métonymique du vécu traumatique des réfugiés de Bosnie-Herzégovine accueillis au Québec depuis 1992 illustre le propos de cet ouvrage. Celle-ci fut marquée par les évènements de génocide ethnique, de déportation de masse dans des camps de concentration, des pratiques multiformes d’épuration identitaire où l’acte d’exil vient configurer de nouveaux processus critiques d’intégration dans des sociétés d’accueil jusqu’alors inconnues. C’est là toute la douleur de l’exil et l’exil même de cette douleur. Ce livre contribue à une meilleure compréhension du problème de la survivance, mais aussi des modalités par lesquelles une culture incorpore des évènements contingents pour les inscrire dans son propre système sociosymbolique. Une double trajectoire du vécu de l’identité individuelle et collective des survivants y est bien mise en exergue. C’est, d’une part, celle de sa destructuration violente configurée par toutes les fractures subies au niveau du sens de soi et des autres à travers la guerre de génocide ethnique et l’exil et, d’autre part, celle d’un processus de reconstruction identitaire post-exilaire médiatisée par l’âpre épreuve affligeante du deuil de culture. L’enjeu ultime de cette épreuve de deuil culturel en terre d’accueil nouvelle consiste soit dans la reconstruction d’une mémoire et d’une identité individuelle et collective fracturées, soit dans la perdurance indéfinie d’une fixation traumatique
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