Prolégomènes à la linguistique structurale, tome II : discussion et continuation psychomécanique de la théorie saussurienne de la diachronie et de la synchronie.

Parution: 15 mai 2004

Description

Cet ouvrage pose un regard critique sur la dichotomie saussurienne de la diachronie et de la synchronie. À une synchronie vue comme simple lieu de coexistence de résultats produits en diachronie, Guillaume oppose une synchronie génératrice de systèmes. Aperçu du dehors mais non vu du dedans par Saussure, le système de la langue, tout entier présent dans l’instant cartésien, y est présenté comme relevant de successivités systématiques. Ce qui oblige en conséquence à introduire, dans l’analyse des systèmes qu’enclôt la langue, le paramètre du temps opératif.

Gustave Guillaume est né à Paris en 1883. Grâce à l’influence posthume d’Antoine Meillet, il obtient en 1938, avec le concours de Joseph Vendryes et d’Émile Benveniste, un poste de chargé de conférences aux Hautes Études de la Sorbonne, poste qu’avec le soutien de Michel Lejeune et de Robert Léon Wagner il occupera jusqu’à sa mort, survenue en 1960. Une partie importante de son enseignement oral a été publiée à travers les seize ouvrages parus à ce jour dans la collection des
Leçons de linguistique de Gustave Guillaume. Gustave Guillaume est par ailleurs l’auteur de nombreux essais et mémoires que vise à faire connaître la présente collection.

Au début des années cinquante, Gustave Guillaume entreprend la rédaction d’un vaste ouvrage qu’il intitulera
Psycho-systématique du langage, destiné à devenir la somme de l’enseignement oral qu’il dispense depuis 1938 aux Hautes Études de la Sorbonne. Demeuré en grande partie inachevé, cet ouvrage auquel il consacra les dix dernières années de sa vie ne devait laisser dans l’ombre aucun des problèmes relevant de la partie structurale de la langue. Les Prolégomènes à la linguistique structurale correspondent au premier tome de la Psycho-systématique du langage. Le présent volume reproduit la seconde partie de ces Prolégomènes, dont le principal objectif était d’exposer à grands traits les assises d’une linguistique qui, bien que structurale par l’objet de ses préoccupations, se démarquait résolument par sa méthode du structuralisme pratiqué jusque-là depuis Saussure.

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