L’Empire fantôme. De ces Français qui ont failli conquérir l’Amérique du Nord

L’Empire fantôme. De ces Français qui ont failli conquérir l’Amérique du Nord

Discipline: Histoire
Parution: 17 octobre 2008

Description

« Face aux immensités boisées de l’Amérique du Nord, un Européen avait deux possibilités. Il pouvait les regarder comme une horrible contrée désertique, remplie d’humains dangereux (plus tôt on en serait débarrassés, mieux ce serait) – à la manière des gens de la Nouvelle-Angleterre. Ou il pouvait les voir comme le royaume de la liberté, belle, dure, impitoyable, à la manière de La Salle ».
Ceci est le récit d’une quête personnelle et historique dans laquelle Philip Marchand suit les explorations de René-Robert Cavelier, Sieur de La Salle, au XVIIe
siècle, et recherche dans le présent des vestiges de l’héritage perdu de la France en Amérique du Nord.
Après avoir exploré les Grands Lacs et le Mississippi en son entier, La Salle fut assassiné par ses propres hommes au cours d’une mission désastreuse au Texas. Mais l’immense pays qu’il avait revendiqué en 1682 au nom de la France aurait pu devenir – si l’histoire avait pris un autre tour – une Amérique du Nord alternative : un empire francophone, s’étendant à plusieurs milliers de kilomètres au-delà du Québec, qui aurait été de religion catholique et dans lequel les peuples autochtones auraient pu jouer un rôle différent.
Philip Marchand sonde le caractère étrange et intrigant de La Salle et ra conte l’histoire étonnante des missionnaires jésuites, des coureurs des bois, des traiteurs de fourrures et des soldats qui marchaient sur ses talons, qui forgèrent des alliances avec les nations indiennes ou se battirent contre elles, et fondèrent des villes à travers un pan immense de l’Amérique du Nord.
Il présente également des survivances actuelles de cette diaspora du Nouveau Monde, dans les bars la nuit, dans des reconstitutions historiques, dans les églises de paroisse et les restaurants du bord des routes, de Montréal à Venice en Louisiane. Tout du long, il évoque ses propres souvenirs d’enfance de catholique élevé au Massachusetts pour interpréter ce qui se prolonge des attitudes, des craintes, des espoirs et de l’iconographie d’une popu lation qui, plus que d’autres, ressent le fardeau et l’ironie de l’histoire.

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