L’Abbé Grégoire et la naissance du patrimoine national suivi des trois rapports sur le vandalisme

L’Abbé Grégoire et la naissance du patrimoine national suivi des trois rapports sur le vandalisme

Parution: 04 avril 2012
La figure de l’abbé Grégoire, celui qui a forgé le terme même de vandalisme, est incontournable dans cette problématique. Ses arguments, les divers champs où s’applique son action multiforme, restent encore d’actualité par beaucoup d’aspects, y compris les problèmes que posent pour nous, à l’heure de la mondialisation et de la décolonisation, la définition de ce qui constitue un patrimoine national et public.

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Description

On discute beaucoup aujourd’hui de questions liées au patrimoine culturel ; et tout comme si l’on était revenu aux débats qui ont agité l’Assemblée nationale, au temps de la Révolution française, on s’interroge avec passion s’il faut conserver à tout prix les témoins du passé, ou si, au contraire, il ne faudrait pas en faire table rase, laissant libre cours à un nouvel élan, débarrassé des vieilles scories ?
La figure de l’abbé Grégoire, celui qui a forgé le terme même de vandalisme, est incontournable dans cette problématique. Chargé de faire rapport sur la question à la Législative, au nom du Comité d’instruction publique dont il était membre, il réussit à faire triompher la difficile synthèse entre ce sens du passé et cette volonté de renouveau qui partagent ses collègues députés et contribue à jeter les bases idéologiques et institutionnelles du patrimoine national.
Ses arguments, les divers champs où s’applique son action multiforme, restent encore d’actualité par beaucoup d’aspects, y compris les problèmes que posent pour nous, à l’heure de la mondialisation et de la décolonisation, la définition de ce qui constitue un patrimoine national et public.
Nous faisons suivre notre analyse du discours de l’abbé Grégoire, de la reproduction in extenso des célèbres trois rapports sur la lutte contre le vandalisme révolutionnaire et sur les mesures à prendre pour protéger les monuments, les œuvres d’art et les bibliothèques.
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